Les analyses toxicologiques réalisées sur les neuf terroristes qui ont perpétré les attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis se sont révélés négatives.
Des traces « infimes » de cannabis dans le sang du kamikaze Brahim Abdeslam,voilà tout ce qu’ont révélé les résultats des analyses toxicologiques réalisées sur les neuf auteurs des attentats du 13 novembre. Autrement dit, aucun d’entre eux n’était drogué : selon une source proche du dossier citée ce mardi par Le Parisien, ces tests, qui ont été remis aux juges d’instruction fin décembre, démontrent qu’ils n’avaient consommé ni stupéfiants ni alcool avant de commettre leurs crimes.
Les experts ont également exclu toute consommation de Captagon, substance surnommée la « drogue du djihad ». De nombreux jihadistes actifs en Syrie ou en Irak consomment ce stupéfiant, vendu sous forme de cachets, un psychostimulant composé d’amphétamines et de caféine.