Un commissariat de police attaqué à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), comme des militaires à Nice (Alpes-Maritimes) devant un lieu de culte juif, un projet d’attentat contre une base navale à Toulon (Var) ou des militaires visés devant la mosquée de Valence.
À chaque fois une même cible : les forces de l’ordre et des attaques solitaires peu préparées. C’est l’autre visage du terrorisme en France. Qui sont les agresseurs ? Des hommes liés de près ou de loin à l’État islamique. Comme l’homme, qui le 20 décembre 2014, blesse trois policiers au couteau dans un commissariat de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire). Les assaillants de Nice et Toulon aussi étaient radicalisés et même surveillés. Selon cet expert, ils agissent en France, mais sans l’appui des groupes jihadistes.
“Ce sont des sympathisants, c’est à dire des gens qui ne sont pas allés sur le terrain jihadiste et qui ne sont pas entraînés au maniement des armes”, explique pour France 2, Jean-Charles Brisard, président du centre d’analyse du terrorisme.
À Valence, Raouf El Ayeb avait bien consulté des sites de propagande, mais ses liens avec les jihadistes ne sont pas avérés. Directement ou non, ces attaques répondent à une consigne du groupe État islamique : le meurtre d’un maximum de Français et par tous les moyens.