Une étude de l’Ined se penche sur ce phénomène, bien moins répandu que le racisme envers les minorités, et qui ne débouche que très peu sur des discriminations.
(…) L’Ined conclut : «Le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement, mais il ne fait pas système et ne produit pas d’inégalités sociales […]. Il s’agit d’un racisme de réaction face à des personnes qui, par leurs origines, leur apparence, leur couleur (réelles ou imaginaires) leur position sociale ou leurs comportements, peuvent incarner la classe ou la “race” des dominants et des racistes […]. Il n’est pas absurde de penser que leur indignation [celle des majoritaires non-paupérisés, ndlr] est d’autant plus forte que l’hostilité [à leur encontre, ndlr] vient de personnes considérées par eux comme étant “étrangères” ou “extérieures”.»