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La préfète des Hautes-Pyrénées a accueilli, hier matin, vingt migrants en provenance de Calais. Ils sont hébergés à la cité administrative et au foyer des jeunes travailleurs de Tarbes.

6 h 30, hier matin à la cité administrative de Tarbes. Le bus transportant des migrants en provenance de Calais arrive. Vingt descendent du car. Le voyage continue pour les 24 autres passagers : 14 rejoignent le Gers et 10 l’Ariège. Devant la grille de la cité administrative, l’interprète arabe fait un premier appel des 20 personnes accueillies à Tarbes. Ils rejoignent ensuite une salle de la cité administrative ou une collation les attend. L’interprète refait l’appel dans la salle. Tout le monde est là : 16 Koweïtiens, 2 Syriens et un couple d’Érythréens qui rejoint rapidement l’hôpital de Tarbes car la femme ne sent pas bien. La fatigue du voyage – ils sont partis la veille de Calais – se lit sur leurs visages. […]

«Quand vous serez dans les logements, s’il y a un problème, si vous êtes malades, il faut appeler le 115, un numéro gratuit. Avez-vous des téléphones ?», demande Gregory Pellerin, directeur du FJT. Plusieurs répondent par l’affirmative. La préfète demande si quelqu’un souhaite voir un médecin. Ils répondent que non.

«A partir de la semaine prochaine, on vous fera visiter la ville, avec une traductrice, pour repérer notamment l’hôpital, les services administratifs. On pourra aussi organiser une rencontre avec un médecin», poursuit Grégory Pellerin.

Outre le traitement de leur situation administrative, cette prise en charge des réfugiés leur permet également de bénéficier d’un suivi sanitaire et social.

Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc invite ensuite les migrants à bien se comporter. «Il est important que ça se passe bien avec vos voisins, avec les habitants de la ville de Tarbes que vous allez côtoyer».

Les migrants se disent très contents de l’accueil qui leur est réservé et s’engage à respecter ce qu’on leur demande. «Ils sont fatigués du voyage et veulent aller se reposer», traduit l’interprète. Ils rejoignent ensuite leurs lieux d’hébergement.

La Dépêche

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