Des tags anti-arabes ont été découverts mardi dans des toilettes municipales à Perpignan, dont le maire a déposé plainte, a-t-on appris de sources concordantes, moins d’une semaine après la profanation de la grande mosquée de la ville.
Dès qu’il y a des profanations, insultes, “dans un lieu public, je dépose plainte immédiatement”, a déclaré le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol. Une plainte a été enregistrée dans la journée, a-t-on indiqué de source policière.
Les mots “Nike les Arabes, Nike Daesh (l’organisation État islamique, ndlr) vive Francia” (sic) ont été écrits sur les murs des toilettes, a précisé le président de l’Observatoire de l’islamophobie, Abdallah Zekri. Il a souligné que ces tags avaient été découverts quelques jours après la profanation, dans la nuit de jeudi à vendredi, de la grande mosquée de la ville. Des pattes et une tête de sanglier avaient été jetées dans l’enceinte du bâtiment, peu avant la grande prière du vendredi, tandis que des “Dehors” avaient été tagués sur un mur extérieur…