Réfugiés de Grande-Synthe : le camp de la honte par LePoint
Difficile d’imaginer que l’on est encore en France. Le visiteur du camp de Basroch, à Grande-Synthe (Nord), doit se pincer pour imaginer que Paris n’est qu’à deux heures de train et Lille à seulement quarante minutes en voiture. Sur le territoire de cette commune périphérique de Dunkerque s’est implanté un immense campement « sauvage » : un village de tentes et de cahutes en plein coeur d’un terrain inondable. Cerné par un imposant dispositif policier, ce camp est devenu depuis Noël l’un des plus médiatiques d’Europe. On y croise actuellement des équipes de télévision et des reporters du monde entier.