Deux mois après les attentats de Paris, deux des kamikazes du Stade de France n’ont pas encore été identifiés. La faute à de faux passeports syriens, que les individus se sont procurés grâce à un trafic grandissant. En septembre dernier, l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex avait dénoncé cette fraude.
N’ayant pas accès aux bases de données de documents de voyage volés et perdus, elle ne peut rien faire. Le 28 décembre dernier, Bernard Cazeneuve avait envoyé une lettre à la Commission Européenne pour l’inciter à agir.