26/01/2016
Est-ce un mouvement isolé ou le début d’une tendance ? Ces dernières semaines, de plus en plus de migrants irakiens ou kurdes, arrivés en Allemagne, repartent chez eux.
L’administration allemande, elle, est débordée par l’afflux de plus d’un million de réfugiés. Les déçus sont nombreux. Le prix du billet pour Erbil (300 euros) n’est pas un obstacle; l’État allemand le prend à sa charge pour les migrants sans ressources et l’Irak délivre sans problèmes des laisser-passer.
23/01/2016
“Ils réunissent les gens dans des camps horribles où il n’y a pas de place pour dormir, se reposer, se laver, explique Heval Aram. Il n’y a pas d’espoir ici en Allemagne. Je ne conseille à personne de quitter son pays pour venir ici.”
Mais le vol-retour coûte cher, 295 euros par personne. Et quand on a pas le cash, on se tourne vers cette agence de voyage un peu particulière, celle de lla Hadrous : il tient aussi le magasin de bijoux contigu.
“Beaucoup de réfugiés sont déjà repartis, explique Ila. Certains ont dû vendre leurs biens, comme des bijoux, dans mon magasin à côté, pour pouvoir s’acheter un billet pour Erbil ou Bagdad.”
Les magasins de Ila sont tout près de l’office d’enregistrement des demandes d’asile. Dans le froid, ces centaines de personnes attendent pour s’inscrire, elles ont choisi de rester en Allemagne, sans trop savoir quel sera leur avenir…
22/01/2016
Dans cet aéroport de Berlin, des réfugiés principalement kurdes embarquent pour Erbil en Irak. Un vol retour choisi volontairement. Depuis quelques semaines, le phénomène prend de l’ampleur. Les autorités irakiennes ont accordé un millier de laissez-passer en décembre, 10 fois plus que le mois précédent.