Le beau-frère d’un djihadiste belge qui combat actuellement en Syrie a failli devenir l’un des principaux conducteurs d’une centrale nucléaire belge. Lui-même identifié comme un musulman radicalisé, l’homme a été écarté par Electrabel, filiale d’Engie, la société qui exploite le parc nucléaire belge.
Azzedine Kbir Bounekoub, était affilié au groupe Sharia4Belgium, dont plusieurs membres et notamment le leader, Fouad Belkacem, ont été lourdement condamnés en2015 pour participation à un groupe terroriste. Le mouvement a recruté et dirigé vers la Syrie plusieurs jeunes, originaires d’Anvers, Bruxelles ou Vilvorde. Bounekoub, alias Abou Abdullah, est l’un des membres qui ont gagné les zones de combat. Après l’attentat contre le Musée juif de Bruxelles, en mai2014, il avait appelé à d’autres actions terroristes en Belgique.
Signes de radicalisation
Le quotidien L’Echo rapporte, mercredi 27 janvier, que son beau-frère, un ingénieur, était en formation chez Electrabel pour devenir conducteur à la centrale nucléaire de Doel, en Flandre. La société a toutefois repéré des signes de radicalisation chez cet individu, qui refusait notamment de serrer la main de sa supérieure. Il a été licencié en2013.
Une panne consécutive à un sabotage avait entraîné l’arrêt du réacteur Doel 4, en août2014. Cette affaire n’a pas été élucidée par le parquet fédéral mais des rumeurs ont évoqué une possible piste terroriste. Electrabel a renforcé ses mesures de sécurité depuis lors et explique qu’une personne limogée après cet incident l’a seulement été «pour mauvaise performance».
Un autre dossier met en cause un employé de l’un des contractants d’Electrabel. Il disposait d’une habilitation de sécurité pour travailler sur des sites nucléaires et a mystérieusement disparu du jour au lendemain, en septembre2014. Il serait également en Syrie.
(…)
Merci à fdsforever