Au commissariat central de Toulouse, les victimes de viol arrivent avec une régularité alarmante surtout en fin de semaine. Fin novembre, en Haute-Garonne, le parquet avait enregistré 190 plaintes de majeurs, 144 pour les mineurs. La police nationale, qui ne peut communiquer sur ses chiffres — la préfecture ayant donné des consignes strictes dans ce sens — parle de «stabilité», même d’une «légère baisse».
Pourtant les «affaires» s’enchaînent.
Quel rapport entre un délinquant, couteau en main, qui frappe à la fin de la nuit, autant pour exiger des faveurs sexuelles que pour voler téléphone portable et un étudiant brillant qui suit ses victimes en plein jour avant de les agresser au moment où elles rentrent chez elles ? Aucun. Ce sont des violeurs. Et faut-il faire une différence entre une femme honteuse qui ne se souvient de rien au petit matin après une soirée alcoolisée et une adolescente agressée sous une porte cochère… (…)