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Metz possède une salle de spectacle à l’acoustique exceptionnelle, témoin de son passé militaire – bien passé – et de sa richesse architecturale : L’Arsenal.

Rythmé par des percussions répétitives, le ballet de « danseurs » nus comme des vers arpente la scène avec une détermination de tâcheron pendant 45 minutes avant d’entrer en transe. Danseur-e-s, devrais-je dire, tant il est difficile d’ignorer leur morphologie. Preuve, au passage, que Dame Nature est moins égalitaire que la République socialiste. Une silhouette féminine derrière un rideau illustre la différence entre « exhiber » et « suggérer ».

Au bout d’une minute 30 secondes de vidéo, on s’ennuie ferme. Je ne me déplacerai donc pas, de peur d’éclater de rire ou de colère devant cette provocation à deux balles. Car l’auteur de cette pantalonnade sans costumes (au moins une économie) veut être l’avant-garde qui transgresse et déshabille les certitudes d’une société embourgeoisée… Quelle erreur à l’heure où tout s’expose, par webcam interposée ! Le génie requiert plus d’originalité.

[…]

Je me plais à imaginer nos idiots utiles assistant, la mine grave, à la conférence qui précède le spectacle : « La danse des orifices. » Chez certains adultes, le stade anal, attesté par Sigmund Freud chez l’enfant de 2-3 ans, peine à être dépassé ! Quand le bon sens fait à ce point défaut à nos irresponsables politiques, il devient urgent que le peuple français fasse entendre haut et fort sa voix.

Boulevard Voltaire

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