Le 20 novembre, une semaine après les attaques meurtrières qui ont causé la mort de 130 personnes, Le Point.fr frappait à la porte du témoin numéro 1 qui a permis la neutralisation de Abdelhamid Abaaoud et de son complice Chakib Akrou. Au même moment, c’est le branle-bas de combat au ministère de l’Intérieur et au parquet de Paris. Pour sa protection, prétendent-ils, le témoin ne doit pas apparaître dans les médias. Les médias ne doivent pas découvrir que si Abaaoud a été retrouvé aussi rapidement, ce n’est pas grâce à la DGSI ni à un quelconque service policier, mais grâce à ce témoin, proche d’Hasna Aït-Boulhacen, la cousine du terroriste.
Au fur et à mesure de l’avancée de la procédure, ce témoin censé être protégé, y compris contre lui-même, par la police et la justice est pourtant jeté en pâture aux complices présumés des terroristes actuellement en détention.
(…) Le Point