L’année 2016 sera « bleu-blanc-rouge ». En déplacement à l’école Louis-Pasteur de Fresnes (Val-de-Marne) jeudi 4 février, la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et le secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire, Jean-Marc Todeschini, devaient officiellement lancer l’« année de la Marseillaise ». Le Monde évoque une “surenchère”.
Au programme des festivités : des activités scolaires en tous genres pour faire connaître et célébrer l’hymne national ; des chorales qui interpréteront la Marseillaise à diverses occasions – fête de la musique, événements sportifs, concours ; des expositions, des projections cinématographiques, un concours Youtube ou encore un colloque prévu en décembre. Les enseignants pourront s’appuyer sur de nouvelles ressources pédagogiques autour de l’hymne national et obtenir un soutien financier dans le cadre d’un appel à projets porté par le ministère de la défense.
L’idée vient du président de la République. François Hollande a voulu profiter de l’Euro de football organisé en France cette année pour mettre en valeur l’hymne national.
Dix-sept ans plus tard, en 2002, son successeur, Jack Lang, le relance, mais sur un mode plus « multiculturel». Il avait décidé de distribuer dans les établissements scolaires 72 000 exemplaires d’un livre-CD comprenant une quinzaine de versions différentes du chant de Rouget de Lisle : de Berlioz à Gainsbourg, en passant par la version jazz de Django Reinhardt, une reprise façon samba, son équivalent en raï et même en « house music». […]