Le retrait par le Sénat d’un article portant sur le “harcèlement sexiste” dans le projet de loi sur la sûreté dans les transports a provoqué un vent de colère sur les réseaux sociaux. Ce mercredi, les Sénateurs ont finalement fait machine arrière.
L’épilogue, après plusieurs jours de mobilisations des défenseurs des droits des femmes sur les réseaux sociaux, semble finalement heureux. Dans la proposition de loi relative à la sûreté dans les transports de voyageurs, adoptée le 17 décembre par l’Assemblée nationale, la députée de Seine-Maritime Marie Le Vern avait inséré un article qui prévoyait, selon elle, “plusieurs mesures de lutte et de prévention contre les atteintes et harcèlements sexistes dans les transports”.
Dans cet article 14, aucune sanction n’était prévue mais plutôt des dispositifs “pédagogiques à l’égard des transporteurs et des autorités organisatrices des transports”. Objectif : que ceux-ci s’engagent sur la prévention, la formation des personnels et la compilation de statistiques concernant les faits observés et les actions menées. “Ce sont des éléments qui manquent à la société civile pour s’emparer réellement de cette problématique”, expliquent les collaborateurs de la députée.
(…) Sud Ouest
#HarcelementAgissons Le Sénat reste attaché à la lutte contre les violences et les harcèlements à caractère sexiste pic.twitter.com/7wn9H9viMn
— Senat_Info (@Senat_Info) 5 Février 2016