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25/08/15

Pour Emmanuelle Cosse, si le Liban arrive à compter 25 % de réfugiés dans sa population, la France, plus riche, « a les moyens de ne pas se poser (la) question du nombre » de migrants à accueillir.

Si à gauche comme à droite la crise des migrants se révèle être un débat d’équilibriste, il semble plus simple à la tête d’Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), où le traditionnel « Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde », autant utilisé au PS que chez les Républicains (LR), ne fait pas recette. « Je crois sincèrement, que ce n’est pas en posant la question du nombre que l’on répond » à la crise des migrants, explique Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale du parti invitée mardi d’ITélé. « Ce n’est pas une bonne manière de poser (le débat) car ça laisse entendre que c’est un afflux de populations », juge la conseillère régionale d’Île-de-France.

L’élue veut « une politique européenne sur la question de l’accueil des réfugiés et surtout (qu’elle) dise “Maintenant nous accueillons les gens qui sont sur notre territoire”. Il n’y a pas d’autre possiblité ». Pour appuyer son argument, l’écologiste a cette comparaison: « Aujourd’hui, combien le Liban accueille-t-il de réfugiés ? Plus d’un quart de sa population». Ajoutant: « Je crois qu’en France on a les moyens de ne pas se poser cette question-là. Nous sommes un pays extrêmement riche qui a des capacités d’accueil extrêmement fortes ». « Donnons le message que nous accueillons tout le monde et que nous pouvons leur donner des droits (…) Ce sont des gens qui n’ont pas le choix de toute façon », explique-t-elle.

(…) Le Figaro

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