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13/02/2016

Les associations qui travaillent avec les migrants présents à Calais ont dénoncé la “violence” de la part de l’État, après l’annonce vendredi 12 février du démantèlement de la “Jungle”, un bidonville où vivent des milliers de migrants.


12/02/2016


La préfète du Pas-de-Calais va réduire de moitié la surface de la « jungle » de Calais. Fabienne Buccio a annoncé, vendredi 12 février, qu’elle donne une semaine aux migrants qui campent dans la partie sud du bidonville pour quitter les lieux. Entre 800 et 1 000 personnes, installées sur 7 hectares dans des tentes ou des cabanes, seraient concernées.

Il s’agit de la deuxième réduction du bidonville depuis le début de l’année. Une nouvelle étape avant la disparition souhaitée par l’Etat de ce lieu qui concentre, en France, les vives tensions engendrées par la crise migratoire que traverse l’Europe. Le ministère de l’intérieur souhaite à terme ne conserver que des hébergements structurés et contrôlés. « Je me suis rendue sur les lieux cette semaine. J’ai constaté que, dans la partie sud du campement, deux abris sur trois n’étaient plus habités », explique la préfète au Monde.

« Mes services et moi-même allons proposer aux personnes vivant dans cette partie du campement d’être, à leur choix, hébergées dans notre centre d’accueil provisoire (CAP) ou de partir ailleurs en France dans un centre d’accueil et d’orientation (CAO), détaille la préfète, Fabienne Buccio. 750 places supplémentaires seront proposées en conteneurs dès samedi, et nous ouvrirons s’il le faut de nouvelles places en CAO. »

(…) Le Monde

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