Des dizaines de personnes ont rendu hommage samedi soir à Ilan Halimi à Bagneux, au sud de Paris, où le jeune juif devenu symbole de la “barbarie antisémite” avait été torturé avant de succomber il y a dix ans jour pour jour. Le misnistre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, était présent.
C’est dans cette commune des Hauts-de-Seine que s’était déroulé le calvaire du jeune homme de 23 ans, séquestré et supplicié trois semaines durant dans une cité par le “gang des barbares”, dont le chef tentait d’extorquer une rançon à sa famille, qu’il supposait riche car de confession juive.
Dans la même période, un salarié de PSA de 54 ans était tombé dans le piège tendu par des voisins, à Audincourt dans la banlieue de Montbéliard, qui l’avait torturé à mort pour lui extorquer sa carte bancaire et son code.
Un macabre scénario qui rappelle évidemment les circonstances du décès d’Ilan Halimi, même si, comme l’a précisé le procureur, «il ne s’agit pas d’un gang». Cinq hommes et une femme âgés de 25 à 50 ans avaient participé à cette funeste soirée.
Les causes du décès sont multiples : enfoncement du thorax, strangulation, choc consécutif aux sévices. «La victime a été bourrée de coups de poing et de pied pendant qu’un de ses bourreaux la tenait par les oreilles, ce qui peut expliquer qu’elles étaient décollées, arrachées, quand on a retrouvé le cadavre», a indiqué François Pucheus.
Merci à Mersur