Plus d’un siècle après sa découverte sous un plancher, “Ernest” le squelette a quitté lundi son manoir de Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne) encadré par des gendarmes, qui vont l’escorter jusqu’au pôle d’expertise judiciaire de Cergy-Pontoise pour tenter de lever la légende qui l’entoure.
“Ernest”, tel que l’a baptisé la chronique locale, a été découvert en 1913 par des maçons qui creusaient une cave dans une dépendance du manoir de Montcigoux, à la lisière de la Dordogne et de la Haute-Vienne, en plein Périgord Vert. Ni les gendarmes ni le curé ne s’intéressant vraiment à lui, c’est le châtelain de l’époque qui en hérite. Et qui décide de le garder dans son domaine, scellé dans un petit cercueil de verre, où les ossements demeuraient encore jusqu’à lundi matin.
Ce n’est que vingt ans plus tard, en 1933, que le mystérieux squelette passera à la postérité, lorsqu’un chroniqueur du journal local, “Le Courrier du Centre”, publie une série d?articles prétendant relater sa véritable histoire.
Selon ce récit, qui tient plus du roman populaire que de l’enquête journalistique, la dépouille est celle de l’ancien maître du domaine, Ernest de Fontaubert, parti un jour de 1850 avec sa soeur Ernestine faire fortune avec les chercheurs d’or en Californie!
A son retour en France, il aurait été assassiné à la hache par son frère cadet, Arthur, jaloux d’être tenu à l’écart des affaires familiales et prétendument écoeuré par la relation incestueuse qu’auraient entretenue son frère et sa soeur.
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