En Allemagne, selon des chiffres officiels partiels, les réfugiés (essentiellement Syriens, Afghans et Irakiens) ont commis 92.000 infractions de plus qu’en 2014, dans l’ensemble du pays. Le nombre de crimes commis par des migrants a donc augmenté de 79% en 2015 par rapport à 2014. Dans le même temps, le nombre de réfugiés a, quant à lui, augmenté de 440%. Dans leurs conclusions, les fonctionnaires mettent en garde contre une “tendance croissante” des terroristes à se mêler à d’authentiques réfugiés.
Un rapport recensant les crimes et délits commis par les immigrés de janvier à décembre 2015 a été établit par le Bureau pénal fédéral (BKA). Confidentiel et réservé à la police, ce rapport a toutefois été divulgué par le magazine Bild. On notera que les données proviennent seulement de 13 des 16 États qui composent la République fédérale.
En effet, Hambourg, Brême et la Rhénanie du Nord-Westphalie, (3 États gouvernés par les parlements SPD de centre-gauche), n’ont pas souhaité transmettre leurs données criminelles au BKA. Cela signifie que les vol et les agressions sexuelles de Cologne, perpétrés le 31 décembre 2015, ne sont pas inclus dans ces statistiques .
Le rapport indique qu’il y eut 240 tentatives de meurtres par les migrants – contre 127 en 2014 – et dans les 2/3 des cas, les auteurs et les victimes étaient de la même nationalité. Un seul Allemand a été tué par des migrants alors que 27 migrants ont été tués par d’autres migrants. Proportionnellement on trouve plus de délinquants chez les migrants originaires d’Érythrée, du Nigeria et des Balkans (Kosovo, Albanie, Serbie).
Quant aux personnes soupçonnées de terrorisme qui s’infiltrent parmi les réfugiés authentiques, le rapport indique qu’il y a 266 cas de personnes soupçonnées d’être des «combattants et les membres des organisations terroristes à l’étranger.” […]