Fdesouche

Un homme jugé aux assises d’Aix pour une tentative d’assassinat en 2012 à Marseille.

Dites, décoche le président Vogt, vous êtes particulièrement violent et rebelle, vous…” La remarque vise Bachir Bensadia, 43 ans dont 24 et demi rien que de condamnation, certaines peines n’ayant pas été exécutées, poursuit la cour d’assises qui a fait les comptes, étudiant ce casier judiciaire déjà noirci de 19 condamnations. Violences avec arme, vols, violences, outrage, violences sur surveillant de prison, port d’arme, et deux mentions pour stupéfiants. Voilà pour le profil de l’accusé, du genre taiseux, bras croisés, survèt’ noir et jaune fluo. Pour les faits, ils s’annoncent d’une banalité à faire pleurer, osera-t-on. Le 19 octobre 2012, des coups de feu étaient tirés dans le bar, fermé pour travaux, le “Mi Havana”, à Marseille près du Vieux Port. Deux personnes s’y trouvaient alors : Raouf Mecheri, touché, et Salah Menacer son beau-frère, qui n’avait pas été atteint même si on lui aurait aussi tiré dessus. Il est le beau-frère des gérants.

Bachir Bensadia est rapidement désigné comme le tireur, et interpellé chez lui dès le lendemain par les policiers de la Sûreté départementale. Il a bien essayé de se faire la belle par une fenêtre, en vain. À son domicile, à 300 mètres du bar, un enquêteur de la Brigade criminelle dépose qu’on retrouvera un revolver, trois bombes lacrymogènes et des gants. Des gants en latex, comme ceux des chirurgiens et qui ne laissent pas de traces papillaires, est-il précisé après question de l’avocat général Olivier Couvignou. “Bon, tout le monde ne rentre pas dans un bar avec un revolver et une bombe lacrymogène”, commence Patrick Vogt, pour en venir au mobile de ces tirs.
[…]

La Provence

Merci à Bobbynette

Fdesouche sur les réseaux sociaux