La majorité des habitants du bas de Molenbeek, soit la partie située entre le canal et la chaussée de Gand, sont précarisés financièrement et d’origine maghrébine.
“C’était déjà la merde avant les attentats, mais maintenant, c’est encore devenu pire que cela ! Les clients ne viennent plus comme avant car ils ont peur du quartier et de Molenbeek. Et ce n’est pas les habitants de la rue qui vont faire vivre mon commerce”, explique Murat, 33 ans, en colère. Celui qui travaille, depuis ses 17 ans, dans ce bar situé rue Comte de Flandre, à côté de la maison communale, considère que l’absence de diversité dans le quartier met désormais en péril l’avenir de son commerce. “Il y a une radicalisation et j’ai déjà reçu des pressions de personnes, car je vends de l’alcool”, explique Murat. (…)
Merci à Asimov