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Les stagiaires sont deux fois plus nombreux qu’avant la crise. Ils sont diplômés, motivés, mais cumulent les stages sans contrat durable à l’arrivée. Dans les tours des grandes entreprises, à tous les étages, ils sont légion.

Moins chers pour les entreprises, 500 euros par mois en moyenne, les stages sont devenus la norme pour rentrer dans la vie active. “C’est aberrant. On est surqualifiés pour ces stages, mais vu qu’il n’y a pas d’offres d’emploi, on n’a pas le choix“, explique Nadia, pourtant diplômée d’une grande école.

Des stages toujours plus nombreux avec parfois des conditions de travail illégales. Des stagiaires corvéables à merci et qui occupent des postes à part entière. Pour mettre fin à cela, la loi a évolué au mois de novembre dernier. Les entreprises doivent désormais respecter un quota de stagiaires, pas plus de 15% des effectifs.

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