[…] Airbnb, Uber, BlablaCar, Sailsharing, CouchSurfing,… Nombreux sont les sites qui surfent sur l’économie de partage et permettent aux internautes de voyager, d’échanger, se loger à moindre prix. Ne proposant que peu d’indicateurs objectifs pour évaluer les services, les gestionnaires de ces sociétés laissent leurs clients juger par eux-mêmes de la qualité du service. Un système de « peer review », d’évaluation inter-pairs, permettant une évaluation à moindre coût. […]
Ce système de partage semble pourtant couver de nombreuses discriminations. Une toute récente étude (janvier 2016) menée par une équipe de chercheurs de l’université de Harvard démontre que les locataires porteurs d’un nom africain rencontrent plus de difficultés à réserver un logement que les locataires aux noms « classiques ».
Et les difficultés touchent également les propriétaires africains. Les photos de chacun étant affichées en grand format, le faciès de l’internaute joue. L’année passée des chercheurs de cette même université ont démontré que les personnes de couleur de peau noire devaient louer leur maison 12% moins cher que les autres annonceurs. Un « prix » à payer pour contrebalancer une couleur de peau…
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Merci à cathyB