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Nancy. Des Thénardiers modernes. Ni plus, ni moins. Voilà le rôle attribué au couple bon chic, bon genre de Pont-à-Mousson dans le procès qui s’est déroulé ce mardi. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas la tête de l’emploi.

Lui est chef d’entreprise. Elle, femme au foyer. Ils ont cinq enfants. Français d’origine algérienne, ils sont considérés comme des modèles de réussite sociale dans la petite communauté maghrébine de Pont-à-Mousson.

C’est pourtant bel et bien pour « traite des êtres humains », un délit tout sauf banal, qu’ils se sont retrouvés devant le tribunal de Nancy. « Un dossier hors norme », selon la procureur adjointe Bluntzer, qui est basé sur les accusations d’une jeune Algérienne.

Celle-ci affirme que le couple, et surtout l’épouse, l’a fait venir illégalement d’Algérie pour en faire, durant sept ans, son esclave personnel. Il n’y avait ni chaîne, ni violence mais la jeune femme soutient qu’elle devait trimer sept jours sur sept, du matin au soir. Ménage, repas, garde des enfants, tonte de la pelouse et même lavage des voitures, elle était censée tout faire. Pour 50 € par mois.

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L’Est républicain

Merci à bitume8

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