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Neuf pays des Balkans se sont réunis mercredi à Vienne. Ils ont persisté dans leur offensive pour freiner le flux migratoire. Après l’Autriche, qui a instauré vendredi des quotas quotidiens d’entrées sur son territoire, les principaux pays de transit ont drastiquement resserré les conditions de passage, créant un engorgement en Grèce, où 12.000 migrants sont bloqués.


– La ministre autrichienne de l’Intérieur Johanna Mikl-Leitner, dont le pays organisait mercredi une conférence régionale sur la crise des réfugiés, a estimé que réduire le flux migratoire vers l’Europe était une question de survie pour l’Union européenne.

Nous devons réduire le flux migratoire maintenant. Il s’agit d’une question de survie pour l’Union européenne, a déclaré Mme Milkl-Leitner lors d’une conférence de presse en pointant notamment le risque nationaliste sur la scène politique européenne.

Excédés par l’impuissance des Vingt-Huit à juguler le flux de migrants et à adopter un mécanisme de répartition permanent, l’Autriche et les pays des Balkans situés sur la route migratoire ont pris ces derniers jours l’initiative de renforcer le filtrage des demandeurs d’asile aux frontières, malgré les critiques de la Commission européenne et des organisations humanitaires.

Vienne avait invité les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de neuf autres pays d’Europe orientale, dont la Slovénie, la Croatie, la Serbie et la Macédoine, pour renforcer la coordination de ces mesures destinées à freiner les arrivées de migrants sur leur territoire, au risque de les laisser bloqués et de plus en plus nombreux en Grèce, porte d’entrée de l’exode vers l’Europe.

Il s’agit d’un signal clair quant à notre volonté de réduire le flux. Nous le devons, a insisté le ministre autrichien des Affaires étrangère Sebastian Kurz.

(…) Romandie.com

(Merci à Defjux)

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