Entre 8.000 et 10.000 étudiants licenciés algériens quittent chaque année le pays pour rejoindre les universités françaises y décrocher un master, selon Abdelmalek Rahmani, coordinateur du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), qui estime que cette fuite de cerveaux est un “gros problème”.
Une grande partie, “pour ne pas dire la quasi-totalité“, de ces licenciés qui préfèrent rejoindre les universités françaises pour passer leurs masters, ne reviennent pas en Algérie, a affirmé M. Rahmani, déplorant une grosse perte pour l’Algérie.
Certains de ces étudiants préfèrent ainsi poursuivre leurs études et faire un doctorat dans les mêmes universités, alors que d’autres se lancent directement dans la vie professionnelle, a-t-il expliqué.
Abdelmalek Rahmani a estimé que cette fuite de cerveaux est un “gros problème” qui ne peut aucunement être résolu par les réformes répétitives et superficielles du système L.M.D (License, Master & Doctorat). Il a souligné la nécessité de revoir le secteur de l’enseignement supérieur de l’Algérie dans toute son intégralité.
Merci à LaurentLL