26/02/16
(…) Une partie des adolescents, âgés de 13 à 15 ans, sont scolarisés en cinquième ou quatrième à l’établissement Daniel-Mayer dans le XVIIIe arrondissement de Paris, qui avait effectué un signalement au rectorat.
Placés en garde à vue en début de semaine dernière, les huit jeunes garçons ont été déférés devant la justice. Six d’entre eux, qui n’avaient pas d’antécédents judiciaires, ont fait l’objet de rappels à la loi devant un délégué du procureur. Un juge des enfants a prononcé des mesures de réparation pénale pour les deux autres, déjà connus de la justice, a indiqué une source judiciaire à l’AFP.
(…) Le Parisien
02/02/16
Un clip de rap qui circule sur les réseaux sociaux met en scène des collégiens parisiens mineurs, armés de lames et d’une feuille de boucher.
Couteaux et battes de base-ball exhibés, discours de violence et rimes pas aussi riches que les rêves de « billets violets » (500 €) scandés avec des mines de gangsters : le clip de rap mis en ligne le 2 janvier par un producteur nommé Vision Industry est un modèle du genre, défilé de clichés comme il en existe des centaines sur Internet.
A un détail près : les chanteurs et figurants, qui bombent le torse en agitant une feuille de boucher devant la caméra, sont des collégiens mineurs. A la fin des deux minutes trente-sept de vidéo, les deux têtes d’affiche, Resfa et Dimé (surnoms en verlan de Farès et Mehdi), 14 ans, posent avec des enfants encore plus jeunes qu’eux.
(…) Monter un rocher sur la montagne, mètre après mètre… et le voir dégringoler dès la sonnerie de la fin des cours. C’est un peu l’impression de la direction du collège Daniel-Mayer (Paris XVIIIe), qui a alerté le commissariat après avoir découvert ses élèves singeant des dealeurs, lame à la main, sur Internet. « Cette vidéo montre ce qui fascine nos élèves, il faut absolument regarder la réalité en face et travailler dessus, sans quoi on restera avec deux mondes : d’un côté l’école avec un discours angélique sur la pédagogie et les valeurs républicaines, et de l’autre la culture de la société de consommation », prévient la principale, Catherine Donohue-Weill, arrivée depuis un an dans l’établissement.
Merci à bleu marine