Emitis Pohl, entrepreneuse à Cologne, s’est enfuie d’Iran à 13 ans. Après les agressions du Nouvel An, elle demande une action déterminée contre les réfugiés délinquants. Et récolte pour cela des paroles de haine.
[…] « Je suis migrante, et on me traite de partisan de l’AfD et de nazie. C’est vraiment n’importe quoi ! » dit-elle. […] Elle peut très bien comprendre les gens qui ont fui la Syrie : « J’ai beaucoup de compassion pour eux parce que j’ai vécu cela moi-même ». […] Sur « Stern TV », elle a déclaré : « Les réfugiés délinquants doivent être reconduits à la frontière et expulsés. Il n’y a pas d’autre solution. » Elle a dit encore : « Il faut mieux contrôler les frontières, et si nécessaire les fermer, ne plus laisser rentrer de réfugiés. » […]Cette Germano-Iranienne est sûre d’elle et défend ses opinions avec énergie. Elle ressemble à Tania Kambouri, la policière d’origine grecque qui décrit dans un livre sur son quotidien le manque de respect et l’agressivité des jeunes musulmans.
La nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne a beaucoup changé cette mère de deux enfants. […] Il y avait partout des hommes, « des hommes de type étranger », qui essayaient de la draguer et qui tiraient la langue de façon obscène. « J’étais vraiment contente d’avoir mon père et mon mari à côté de moi. C’était tout simplement écœurant », dit aujourd’hui Emitis Pohl. « Je n’avais encore jamais vécu cela à Cologne. Mes enfants ont pleuré. »
[…]« Cela m’attriste vraiment de devoir avoir peur dans un pays comme l’Allemagne, sacré bon sang ! Je ne vis quand même pas en Afghanistan ou en Iran ! »
(Traduction Fdesouche)