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Et si la polémique autour de l’élue voilée n’était qu’un contre-feu pour faire oublier la politique communautariste de l’ancien maire ? Enquête.


Le torchon brûle depuis des années entre Mothron et Doucet, qui s’accusent mutuellement d’instrumentaliser les faits et de tordre les réalités. Il est vrai qu’à l’heure actuelle Philippe Doucet semble être en délicate posture. Déjà contraint en 2014 par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise – sur réclamation de l’Observatoire de la laïcité du Val-d’Oise (Olvo) – d’abroger sa délibération créant un « conseil des cultes », il est actuellement sous le coup d’une information judiciaire confiée au pôle financier du TGI de Paris. Georges Mothron a, en effet, déposé deux plaintes pour « favoritisme, complicité et recel, trafic d’influence, détournement de fonds publics et abus de confiance aggravé ».
« Des accusations très graves », commente Laurence Marchand-Taillade, présidente de l’Ovlo. Selon elle, Amine El Khatmi est dans cette polémique en « service commandé ». Objectif ? « Se venger sans doute, ou détourner l’attention des Argenteuillais sur les affaires gravissimes pour lesquelles la mairie actuelle s’est portée partie civile. » Elle rappelle que Philippe Doucet « tolérait tout lorsqu’il était aux affaires et organisait le communautarisme, tant à la mairie d’Argenteuil, où il a négocié des voix tout le long de son mandat avec les responsables religieux les plus radicalisés, qu’à la communauté d’agglomération, où il a mis à disposition, pour l’entretien des extérieurs des mosquées, des employés de l’hôtel d’agglomération ».
(…) Le Point

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