Deux militants de la mouvance No Border, présentés ce mercredi après-midi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer, ont été relaxés. Ils avaient été interpellés lundi au cours de heurts lors du début du démantèlement de la moitié sud de la « jungle » de Calais.
Un ressortissant britannique, âgé de 30 ans, était jugé pour « tentative de destruction par incendie ». Une ressortissante allemande, âgée de 22 ans, a quant à elle dû répondre de l’accusation de « destruction par incendie », a indiqué le parquet de Boulogne-sur-Mer. Ils ont tous les deux été relaxés des faits qui leur étaient reprochés.
Les précédents procès de militants No Border, qui récusent souvent leur appartenance à ce collectif, s’étaient déroulés dans une ambiance très tendue à Boulogne-sur-Mer , avec de nombreux militants dans la salle d’audience réagissant bruyamment aux réquisitions des procureurs. Le parquet de Boulogne-sur-Mer avait toutefois indiqué qu’aucun dispositif policier particulier n’avait été mis en place au tribunal ce mercredi.
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