Depuis novembre, à la tombée de la nuit, les caillassages de bus ont repris et s’intensifient pendant les vacances. Les conducteurs n’en peuvent plus.
“Cette grève qui a eu lieu ce matin pendant demi-heure a été organisée pour dénoncer la dangerosité des caillassages et leur recrudescence”, expliquent Guilhem, vérificateur, et Gérald, contrôleur. Depuis novembre, à la tombée de la nuit, les caillassages ont repris et s’intensifient pendant les vacances.
Début janvier, Corine a reçu un caillou de 10 cm qui a traversé sa vitre, a rebondi sur le tableau de bord près de ses mains avant de ressortir, la recouvrant de bris de verre. Les quelques centimètres auraient pu lui être fatals. “Et pourtant, je venais juste de démarrer ma tournée. Avant moi, le bus avait été caillassé mais comme aucune vitre n’a été cassée, les autres bus ont continué à circuler. Si, dès le premier projectile, ils avaient été arrêtés, ce ne serait pas arrivé”, souligne-t-elle, choquée. “J’ai vu une jeune fille avec des morceaux de verres dans les cheveux alors qu’une vitre venait d’éclater près d’elle”, se souvient Guilhem. Ou encore : “Quand une vitre éclate, on dirait une bombe qui explose. Les gens crient, c’est choquant”, observe Gilles, un conducteur.
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