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Un usager du réseau Vitalis a déposé plainte au commissariat des Trois-Cités pour discrimination raciale, à l’encontre d’un conducteur. Une autre affaire est en cours entre deux personnels roulants. Vigilante, la direction de l’entreprise a lancé des « formations sur les différences culturelles ».


Le 29 janvier dernier, Badara Seye devait se rendre, en bus, au collège Théophraste-Renaudot de Saint-Benoît. Il avait rendez-vous avec le gestionnaire de restauration de l’établissement, pour discuter d’un emploi de second de cuisine. Las… Le Poitevin est arrivé là-bas avec plus d’une demi-heure de retard et a du coup raté son entretien. La faute, selon lui, à un conducteur de bus du réseau Vitalis, qui l’aurait « volontairement » induit en erreur, en lui intimant de « descendre de son bus ».
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Une autre affaire de discrimination raciale embarrasse la régie des transports publics. Après les attentats du 13 novembre, un chauffeur d’origine algérienne a retrouvé un petit « mot doux » dans sa boîte à lettres professionnelle. Avec la mention « Rentre chez toi, sale arabe… ». Lui aussi a porté plainte contre l’un de ses collègues -depuis en arrêt maladie-, confondu par les caméras de surveillance. Et l’affaire devrait connaître un dénouement judiciaire.
« Si les faits sont avérés, cela peut aller jusqu’au licenciement, admet Jean-Pierre Guilloteau. Là-dessus, nous serons impitoyables. Chacun doit laisser ses idées à la porte de l’entreprise. Nous avons d’ailleurs lancé des formations de deux jours sur les différences culturelles. La population de Poitiers a évolué, est plus hétérogène. Nos agents doivent avoir un comportement digne et respectueux vis-à-vis de tous les publics. » Pas de déni donc, mais une vigilance particulière à Vitalis, y compris dans les relations entre conducteurs.
7apoitiers.fr
Merci à cathyB

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