Albany-Les accusations ayant eu lieu ont enflammé les réseaux sociaux, qui se sont rapidement montrés choqués et indignés. Trois étudiantes noires à l’université d’Albany ont été agressées dans un bus de la ville par un groupe d’hommes blancs qui ont eu envers elles des insultes racistes alors que les autres passagers et le conducteur sont restés silencieusement assis.
La scene du 30 Janvier, qui a été rapportée à la police a amené des centaines de personnes à un rassemblement universitaire contre le racisme, une réponse émotionnelle venant du Président de l’université et a même attiré l’attention d’Hillary Clinton qui a condamné l’agression sur Twitter
“Nous sommes choquées, bouleversées, mais nous resterons intactes.” Une des jeunes femmes qui a rapporté la scène, Asha Burwell a dit lors du rassemblement, le 1er Février “Nous faisons ici face avec détermination parce que nous nous valorisons en tant que femmes noires et en tant qu’être humains de manière générale.”
Mais seulement quelques semaines plus tard, ce qui semblait être alors une énième réitération d’un désormais familier débat racial sur le campus, les contestations, ainsi que les appels à une plus grande diversité et à des changements administratifs au sein de la faculté, se sont transformés en une polémique encore plus brulante, les accusations s’étant révélées fausses, selon les autorités.
Les vidéos de surveillance n’ont en effet pas accrédité les versions des jeunes femmes Ms. Burwell, Alexis Briggs et Ariel Agudio. Pas plus que les déclarations de plusieurs co passagers. Plutôt que d’être des victimes d’un crime haineux, les femmes se sont même révélées être “les agresseurs” selon les autorités, en frappant une jeune femme blanche de 19 ans dans le bus.
(…) NY Times
(Merci à Veaulibre pour la traduction)