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05/03/2016


L’information nous est arrivée de façon anonyme par la poste[…]. Sujet: l’entrée de Nord-Africains venant de Belgique et de France. Le contenu se réfère aux conclusions des agences de sécurité de janvier 2016. Le Ministère classe cette information « secrète » jusqu’en 2046. […]
Pour échapper à la pression des autorités de sûreté belge et française, des délinquants marocains et algériens sont venus comme demandeurs d’asile à Munster. La même chose a été observée précédemment à Dortmund. Les immigrants étaient «complètement désinhibés», avaient « perdu tout respect » de la police et de la justice. Beaucoup d’entre eux étaient dans le trafic de drogues, commettaient des vols. D’autres demandeurs d’asile auraient honte de ces personnes. […] Derrière la divulgation de ces informations secrètes, il y a […] un « profond mécontentement » dans les organes de sécurité. Des fonctionnaires, par exemple les agents fédéraux, qui sont responsables de la sécurité des frontières, sont frustrés parce qu’à leur point de vue la politique a systématiquement empêché l’an dernier que les réfugiés soient contrôlés.
[…] « Seuls 10 à 20% des réfugiés qui sont venus l’année dernière ont été contrôlés par la police. L’enregistrement est pris en charge par l’Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF). Mais cette autorité n’intervient qu’au niveau de la législation sur les étrangers. Il n’y a pas de contrôle policier.
Les enquêtes n’aboutissent pas

Beaucoup de policiers y voient une « violation du droit » par l’État. Les plaintes auprès de la chancelière et du ministre de l’Intérieur ont été ignorées. En décembre le GdP [syndicat de la police] a écrit une lettre à la Chancellerie. On y lit : » D’après nos constatations, seules 25 à 30% des personnes arrivant par l’Autriche avaient des documents prouvant leur identité. » Les quelques identités qui ont été présentées oralement aux policiers fédéraux étaient « souvent fausses ou complètement inventées ».
Conformément aux instructions, les policiers ont engagé des poursuites dans 5900 cas [en Rhénanie-du-Nord-Westphalie]. »Elles sont ensuite transmises au ministère public, et en règle générale la procédure est stoppée. » Le ministère de la Justice confirme cette pratique, l’ »intérêt public » pour une poursuite pénale étant faible. « Tout ce travail se révèle ainsi fait pour des prunes. »
Westdeutsche Allgemeine Zeitung

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