« Moralement, moi ça va. Mais ma famille s’inquiète beaucoup pour l’avenir. Se retrouver intérimaire à l’usine du jour au lendemain, c’est vrai que c’est dur. » Entre colère, fatigue et résignation, Thomas Sadocco n’oubliera pas de sitôt les quatre cambriolages qui, en l’espace de trois mois, ont stoppé net ses activités commerciales.
« Le 11 novembre, j’ai subi un premier vol à Homécourt (54), un deuxième le 24 décembre à Clouange (57), un troisième et un quatrième, dans la nuit du 5 au 6 janvier, simultanément dans les deux magasins, distants d’une dizaine de kilomètres », énumère le gérant des enseignes ProSport et Feeling Sport. Deux points de vente à l’arrêt depuis deux longs mois, un préjudice évalué à 45.000 €, une perte sèche d’exploitation de quelque 20.000 €, un patron privé de revenus et contraint à devenir intérimaire en usine, trois employés au chômage partiel et des remboursements d’assurances qui tardent à venir. Un bilan lourd à porter.
« A ce jour, je n’ai reçu que 30 % du total du préjudice, soit à peu près la valeur du premier casse. Je bataille au quotidien pour faire avancer les choses, mais le plus dur c’est de devoir toujours se justifier, je vois bien que mes deux compagnies d’assurances doutent de la véracité des faits. » Il le martèle : « La nuit du 6 janvier, le premier système d’alarme, à Clouange, m’a réveillé à 2h30 et j’étais sur les lieux avec les policiers quand l’alarme s’est mise à sonner à Homécourt ! » […]
Le Républicain Lorrain
Merci à bitume8
