[…]Au sortir du bureau de l’école Werner Von Siemens, rares sont ceux qui n’évoquaient pas spontanément leur principal centre de préoccupation : les réfugiés. Aucun propos raciste, ni même la mention de l’islam ne ressortent des discours. Mais de l’inquiétude et de la frustration.[…]
« Je suis en colère contre Angela Merkel. Elle ne dit rien, n’explique rien. Elle ne reconnaît pas que les choses sont difficiles, qu’il n’y a pas de solution et que les choses vont durer longtemps », s’alarme Kristin, la quarantaine. Comme d’autres, elle bouillonne à l’idée qu’on puisse la traiter de raciste. « Les gens qui soulèvent ces problèmes sont mis dans une position difficile, j’ai voté pour soutenir ceux qui ont le courage de les porter. Ça se présente bien. »
Otto, lui, se demande comment le pays va supporter l’effort financier de l’arrivée des migrants en Allemagne. « Bien sûr, il faut soutenir ceux qui en ont besoin. Mais à un moment donné, la barque est pleine. On a décidé cela sans nous consulter et il nous reste, nous contribuables, à payer la facture sur des décennies. » […]
Le Monde
Merci à oxoxo