Fdesouche

Dimanche 13 mars, les Allemands sont appelés à voter dans trois des seize Etats-régions – la Rhénanie-Palatinat et le Bade-Wurtemberg, et, à l’est, la Saxe-Anhalt. Sigmar Gabriel, président du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD), passe donc une bonne partie de la semaine à battre campagne. Or, si les derniers sondages montrent que le SPD va peut-être conserver la Rhénanie-Palatinat qu’il dirige depuis un quart de siècle, il s’effondre dans les deux autres Länder. Humiliation suprême, il pourrait même être relégué à la quatrième place derrière le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD).

Angela Merkel, en adoptant des réformes préconisées par ses adversaires – congés parentaux, suppression du service militaire, arrêt du nucléaire civil –, occupe le centre de l’échiquier et étouffe les autres partis, notamment le SPD.

Mercredi 9 mars, présent lors du grand meeting du SPD à Karlsruhe, quand, M. Gabriel monte sur scène, il passe la moitié de son discours à défendre l’accord européen sur la gestion des réfugiés qu’Angela Merkel cherche à conclure avec les Turcs. Hormis quelques phrases où il explique qu’il ne faut pas que les Allemands modestes se sentent délaissés au profit des réfugiés, on cherche en vain un passage de son discours que n’aurait pas pu prononcer Angela Merkel. […]
Le Monde

Fdesouche sur les réseaux sociaux