La Thiérache s’apprête à accueillir des demandeurs d’asile. 35 places seraient déjà disponibles. À terme, La Capelle pourrait aussi accueillir 42 migrants, ce qui fait réagir.
De simples travaux et une pétition ont suffi à mettre le feu aux poudres à La Capelle. Samedi 5 et lundi 7 mars, une pétition circulait auprès de commerçants capellois pour dire non à l’accueil de 42 migrants dans la cité du pinceau. Les habitants semblent craindre pour leur tranquillité.
Des travaux sont en effet actuellement réalisés dans cet ancien foyer pour personnes handicapées du quartier de la Croix-Bossue mais pour quoi faire et pour accueillir qui ? Dans cette affaire, les politiques marchent sur des œufs, personne ne confirme, personne ne dément non plus.
La Ville de La Capelle, qui est aussi propriétaire de l’ancienne gendarmerie, pourrait à terme revendre le bâtiment auprès d’un bailleur social et là aussi mettre des logements à disposition de demandeurs d’asiles ou migrants. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que la Ville de La Capelle va bien accueillir prochainement, par le biais de l’association Accueil et promotion de Saint-Quentin, 4 à 5 personnes, demandeurs d’asile, dans un seul logement qui appartient au CIL, information confirmée par l’association. « L’association répond à un appel à projet et c’est Paris qui oriente les familles qu’on accueille. C’est l’Office français de l‘immigration qui a la main sur l’ensemble des demandes d’asile », explique la directrice générale Pascale Frichet, consciente que la bourgade de moins de 2 000 habitants, excentrée, n’est pas le meilleur endroit géographique pour accueillir des demandeurs d’asile en nombre. Pour elle, « il faut des structures et une proximité avec les villes pour monter les dossiers ».
(…) L’Aisne Nouvelle