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Education21 propose une balade aux enseignants durant laquelle ils pourront démontrer le mécanisme de la discrimination.

(…) «On aborde souvent le racisme de manière culpabilisante, explique Susanne Paulus. Or c’est une problématique de société qu’il faut analyser en contextualisant l’émotionnel. Même les personnes sensibilisées peuvent avoir des réflexes racistes. L’important est de s’observer dans ce réflexe.» Dans quels stéréotypes enferme-t-on les gens? A quel groupe a-t-on l’impression d’appartenir? A quel moment ressent-on l’exclusion? Par l’observation de soi et des autres, par des jeux de rôle et des échanges entre «promeneurs», les deux formatrices veulent amener les enseignants à prendre du recul en cinq étapes géographiques et réflexives.
Observation et réaction

Au Flon, où débute la promenade interactive, il s’agira d’observer les identités multiples qui se croisent et parfois se rencontrent. «Il faut commencer par ouvrir les yeux», résume Valérie Jilli. Le long du Petit-Chêne, les participants seront invités à lister les stéréotypes suisses croisés là, et à réfléchir à l’utilité – et au revers – de telles catégorisations. Le thème de l’exclusion sera traité à la gare, lieu de toutes les arrivées, plus ou moins bien accueillies. Puis, une halte au parc de Milan permettra d’échanger ses expériences et de lister des pistes d’intervention face à des situations de racisme ou à des propos racistes.
La balade à travers Lausanne, qui peut être transposée ailleurs, s’adresse a priori à des élèves adolescents. «C’est un âge où il est compliqué de savoir à quel groupe on appartient, si notre identité correspond à l’étiquette qu’on nous donne», explique Susanne Paulus. C’est aussi un âge où certains adhèrent sans faille à des idéologies dont ils ne voient parfois ni les contradictions ni les motivations.
(…) 24heures.ch

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