Angelina Jolie, ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR), a rencontré mercredi des réfugiés au Pirée, où s’entassent plus de 4 000 migrants, puis dans un camp à Athènes. Elle a discuté avec le personnel de l’ONU et quelques réfugiés syriens et irakiens, qui arrivent quotidiennement en provenance des îles grecques.
À sa sortie, et malgré les précautions de son entourage pour éviter les fuites, une cinquantaine de journalistes, cameramen et photographes ont forcé le cordon de sécurité installé par la police portuaire pour s’approcher de l’actrice, qui a mis dix minutes pour atteindre sa voiture et n’a fait aucune déclaration.
Un peu plus loin, des dizaines de réfugiés rassemblés l’ont saluée et ont scandé, à destination de la Macédoine, « Skopje open the borders » (Skopje ouvrez les frontières). « J’espère que la présence d’Angelina Jolie pourra faire quelque chose pour faire ouvrir la frontière, ça fait un mois que je suis arrivée en Grèce et j’attends toujours de traverser la frontière et d’aller en Allemagne», a déclaré Bichal, une Syrienne de 23 ans originaire d’Alep. La Macédoine, voisine de la Grèce, a complètement fermé sa frontière depuis le 7 mars, provoquant le blocage en Grèce de milliers de réfugiés qui souhaitent rejoindre l’Europe du Nord. […] Le Point 1; 2