Mélissa Chevalier a posté cette annonce, comme un cri de détresse pour mettre en lumière les difficultés de gestion de leur exploitation laitière. Son conjoint, Arnaud, un éleveur non-syndiqué, estime qu’il perd 8.000 euros par mois à cause de la baisse des prix du lait.
« À vendre dans quelques mois non pas pour cause de retraite, ni de maladie mais pour ma survie et celle de mes enfants », peut-on lire. Mélisssa y décrit également les prix bas, les contraintes financières mettant en difficulté l’exploitation laitière de son mari Arnaud, 32 ans, installé depuis 5 ans avec ses parents.
« La France arrivera à faire mourir de faim ceux qui la nourrissent », ajoute-t-elle encore. La semaine dernière, Arnaud a menacé de tout arrêter, de vendre, quitte à chercher un travail d’ouvrier, mais surtout pas dans l’agriculture. « Ce métier c’est sa passion, il sera malheureux s’il change. Et surtout, la ferme c’est une histoire de famille…»