Aujourd’hui, ils sont 36, dont 16 enfants d’un à 15 ans (scolarisés à Cabannes et Saint-Andiol) à avoir leur adresse dans ce champ pas plus grand qu’un terrain de football. Ce ne sont pas des gens du voyage mais des routards, venus de toute la France, après avoir répondu à une annonce sur le site Le Bon Coin.
David reconnaît “avoir un peu sélectionné, pour éviter les problèmes. Mais il y a de tout : des gens qui travaillent, d’autres qui sont au RSA… On accepte la société comme elle est“. Même s’il reconnaît “quelques engueulades, ce n’est rien de grave, les gens veulent rester“. Le quadragénaire ajoute : “Si un jour il y en a un qui me ramène les flics parce qu’il a fait une connerie, il s’en ira.“[…]
“Quel tribunal va me condamner à virer des gens de chez moi ? Et puis d’ailleurs, on accueille bien des Syriens. Ici, on est des réfugiés nationaux.“
La Provence
Merci à Jesse James