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Extraits du discours de Viktor Orban, Premier Ministre de Hongrie, pour la célébration de la fête nationale du 15 mars, au Jardin des Musées à Budapest avec l’accompagnement bruyant des manifestants gauchistes en marge de cette célébration.

« Serons-nous un peuple d’esclaves ou un peuple libre ?
Nous ne permettrons pas aux autres de nous dire qui nous laissons entrer dans notre maison et dans notre pays, avec qui nous voulons vivre, et avec qui nous allons partager notre pays.
C’est pour cela que nous refusons les installations forcées de populations … et nous ne permettrons, ni les chantages ni les menaces. »
Le premier ministre a déclaré que le temps était venu de sonner le tocsin, de se retourner contre les forces hostiles, de résister et de rassembler nos alliés.
« Le temps est venu de brandir les drapeaux des nations fières, le temps est venu d’empêcher la destruction de l’Europe et de préserver l’avenir de l’Europe.
Le temps est venu de demander à tous les citoyens et toutes les nations européennes, quelle que soit leur affiliation politique, d’être unies, … de s’unir ; l’unité de l’Europe doit être rétablie.
Les dirigeants européens et leurs citoyens ne peuvent plus vivre dans deux mondes séparés. » […]
Aujourd’hui les étoiles de l’Europe sont si vacillantes que nous devons envisager d’avoir à faire face à des épreuves qui déboucheront sur la question : « Voulons-nous être un peuple libre ou esclave ?». (citation des lignes bien connues du poète de la révolution de 1848, Petôfi Sandor). […]
Voulons-nous construire un beau pays libre, digne, respecté de tous ? Le sort des Hongrois est si imbriqué avec le destin de l’UE, que nous ne pouvons pas être libre si l’Europe ne l’est pas.
L’Europe n’est pas libre parce que la liberté commence par pouvoir dire la vérité, ce qui est actuellement interdit. Il est interdit de dire que ce ne sont pas des réfugiés qui arrivent sur nos sols mais une menace d’invasion. Des dizaines de millions de personnes sont prêtes à envahir nos pays, ces masses amènent des crimes et la terreur.
Ces masses humaines, venant d’autres civilisations, sont un danger pour notre mode de vie, notre culture, nos coutumes, nos traditions chrétiennes. Ceux qui sont déjà chez nous, au lieu de s’intégrer et de s’adapter, ont érigé un monde à part, avec leurs lois, leurs idéaux et ils sont en train de faire exploser l’Europe séculaire, millénaire.
Ces masses humaines sont dirigées vers nous, il ne s’agit pas d’une chaîne d’évènements inattendus, mais d’un plan délibéré.
Aujourd’hui, il est interdit de dire à Bruxelles que des dirigeants œuvrent pour acheminer le plus rapidement possible ces masses d’étrangers pour nous coloniser. Cette colonisation vise à remodeler la totalité de l’Europe au niveau religieux et culturel, à transformer ses bases ethniques, à éliminer ainsi le dernier obstacle – les États-nations – pour établir « l’ordre international ».
Bruxelles a volé et englouti par tranches les souverainetés nationales des peuples, et beaucoup de ses fonctionnaires travaillent au plan « États-Unis d’Europe », plan auquel personne n’a jamais donné son accord.
Désormais, les citoyens européens ont peut-être compris que notre avenir est en jeu. Non seulement, notre prospérité est en danger mais également notre sécurité, notre existence pacifique.
La migration est comme une cours d’eau qui, par la force du courant, emporte ses rives.
Cette invasion nous a été présentée comme une affaire humanitaire alors qu’il s’agit de la conquête de nos territoires
Ce danger ne s’abat pas sur nous comme une guerre ou une catastrophe naturelle mais d’une manière inhabituelle. Cette invasion nous a été présentée comme une affaire humanitaire alors qu’il s’agit de la conquête de nos territoires, de l’occupation de nos espaces.
Les nations européennes somnolaient dans la prospérité, elles ont enfin compris le danger mortel qui menace les principes sur lesquels l’Europe chrétienne s’était construite :
– la coexistence de nations libres et indépendantes,
– l’égalité en droit des hommes et des femmes,
– la concurrence loyale,
– la loyauté, l’honnêteté, l’humilité, la justice et la miséricorde.
Le troupeau des incorrigibles guerriers des droits de l’Homme ressent une irrésistible envie de nous faire la leçon et de nous accuser. Les Hongrois seraient un peuple isolationniste, un peuple hostile à l’ouverture alors que l’histoire de la Hongrie est également le résultant d’une fusion de cultures et d’influences externes. Celui qui est arrivé comme un nouveau membre de famille, comme un associé, ou pour sauver sa vie, nous l’avons laissé entrer et il a pu trouver une nouvelle maison chez nous.
Cependant, l’arrivant a toujours rencontré des oppositions, s’il est venu dans notre pays dans le but de le transformer à son image, en nous forçant d’accepter sa présence, ou qu’il soit venu contrairement à notre volonté.
« Si vous voulez arrêter l’invasion, alors, tout d’abord, c’est Bruxelles qui doit être freinée. »
Au début, seulement quelques centaines veulent franchir nos portes puis des milliers, mais aujourd’hui, aucun dirigeant européen n’ose jurer sous serment que les uns ou deux milles à répartir ne seront pas plutôt des dizaines et des centaines de milliers. »
Pour Viktor Orbàn, l’avenir de l’Europe n’est pas en danger, en premier lieu, par les envahisseurs qui veulent s’installer chez nous ; ce qui compromet en premier lieu l’avenir de l’Europe aujourd’hui, c’est l’obsession de l’internationalisme de Bruxelles.
Nous ne pouvons pas laisser Bruxelles se mettre au-dessus de la loi
« Nous ne voulons pas qu’ils aillent à la chasse de nos femmes et nos filles »
« Nous ne nous laisserons pas forcés à avaler le fruit amer de la politique d’immigration cosmopolite. Nous ne voulons pas importer en Hongrie le crime, le terrorisme, l’homophobie, l’antisémitisme des incendiaires de synagogues, des zones de non-droit, des émeutes de voyous, des émeutes d’immigrés, des gangs, nous ne voulons pas qu’ils aillent à la chasse de nos femmes et nos filles…
Nous ne permettrons pas aux autres de nous dire qui nous devons laisser entrer dans notre maison et dans notre pays, avec qui nous allons vivre ensemble, avec qui nous allons partager notre pays.
Nous savons comment cela se passe avec eux : tout d’abord ils se permettent de nous dire qui nous devons accepter, puis de nous dire que nous serons obligés de servir ces étrangers dans notre propre pays, puis nous arrivons, finalement, à être expulsés de notre propre pays.
C’est pourquoi nous n’accepterons aucune installation forcée et nous n’allons pas céder, ni devant les chantages, ni devant les menaces. »
Viktor Orbàn a encore affirmé :
« les dirigeants européens et les citoyens ne peuvent plus vivre dans deux mondes séparés comme c’est le cas aujourd’hui. »
Il a ajouté que l’unité de l’Europe doit être rétablie, les peuples d’Europe ne peuvent pas être libres individuellement si nous ne le sommes pas ensemble. Le Premier ministre a souligné que si nous travaillons ensemble, nous allons réussir, … si nous tirons chacun de notre côté, nous allons chuter ensemble ; ou nous allons nous en sortir ensemble ou pas du tout. Aujourd’hui, telle est la loi.
« La tâche qui nous attend, nous les Hongrois, et les pays d’Europe centrale qui ont encore leur bon sens – mais aussi les autres peuples européens -, c’est de vaincre, de réécrire et changer le destin qu’ils nous ont réservé. »
Les Observateurs
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