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Marie-Christine Tabet, co-auteure de “Paris Alger une histoire passionnelle”, explique que cette “date clivante” est un marqueur pour toutes les franges politiques. “Ça permet à François Hollande d’être sur un terrain de gauche“, indique-t-elle. Elle précise que 90% des disparitions sont intervenues après le 19 mars 1962, date des accords d’Evian.

Une partie des Français ne peut pas considérer que c’est la fin de la guerre“, ajoute-t-elle. “En période pré-électorale les présidents français vont chercher une sorte d’onction en Algérie“, affirme la journaliste. “Ils visent l’idée qu’ils ont des binationaux franco-algériens“, estime-t-elle.


Faut-il commémorer la guerre d’Algérie le 5 décembre, ou le 19 mars, lendemain des accords d’Évian ? C’est ce qu’a choisi François Hollande qui sera donc samedi 19 mars au quai Branly, cela sera la première fois qu’un président de la République commémore cette date.

Un 19 mars qui fait polémique, auprès des proches de victimes et auprès du parti Les Républicains. Après le cessez-le-feu de mars 1962, les combats et les massacres avaient continué, principalement de harkis, et leurs proches ne comprennent pas.

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