Ils portent des jeans slim, draguent sur Tinder et pratiquent le sport en bande. Ils ont 50 ans mais se comportent comme des adolescents. Le pouvoir d’achat en plus.
Alain fête ses 50 ans, c’est un ingénieur, un matheux qui travaille pour une grande banque. Il est marié, a trois enfants, et l’aîné vient de quitter la maison. Mais famille ou pas, Alain ne renonce à rien, ni à ses heures de course à pied, ni à ses batailles de jeux vidéo qu’il vient d’instaurer avec ses potes, et encore moins à ses week-ends de rave party, parce qu’il “adore danser sur de la musique électro“.
“Ma femme aussi a ses activités à elle, et c’est justement parce que nos enfants sont grands qu’on peut faire ce qui nous plaît vraiment, y compris des conneries de jeunes sans que personne ne nous engueule.”
Son ami Stéphane, 53 ans et médecin, préfère les courses de moto aux raves. Quand il ne travaille pas, il porte un jean slim, des baskets et un Perfecto. Sa femme aussi d’ailleurs. Et ce qu’ils aiment vraiment tous les deux, c’est traquer les meilleures fêtes branchées en Europe. Barcelone, Berlin, Glasgow, Anvers. “Un truc qu’on ne pouvait pas envisager avant à cause de nos trois gosses. Maintenant, on est à la coule avec ça“, dit-il. Et ses cheveux argentés, ça ne le gêne pas lorsqu’il se retrouve au milieu de troupes de très jeunes hipsters ? “Pas du tout, c’est même très drôle“. […]
Le Nouvel Obs