Quand les fêtards qui rentrent de boîte de nuit confondent les boulangeries de nuit de Richter avec des afters, les riverains n’en peuvent plus. “En attendant leurs commandes, ils ouvrent les coffres et mettent la musique à fond dans les voitures. Certains installent même des transats et campent un bon moment sous nos fenêtres, détaille Serena“.[…]
Un concerto de klaxons à 4 h 30 du matin. Un requiem de bagarres à 6 h. Ou encore une polyphonie de hurlements à 5 h. Des vidéos mettant en scène ce genre d’événements sur le parking de la boulangerie de nuit Le Richter, Serena en possède une multitude. “Depuis cinq ans que je suis ici, je ne dors plus la nuit durant les week-ends“, confesse la riveraine, excédée. En cause : ces hordes de jeunes gens qui, souvent en recherche d’une restauration rapide et salvatrice, mais parfois éméchés, provoquent une nuisance non négligeable pour les quelques riverains alentour.
[…]Et tandis que l’Arbre blanc, folie architecturale à 6.000 € le m2 , attire ses derniers acheteurs avant sa livraison, en 2017, l’on se demande si les uns et les autres vont pouvoir vivre en harmonie. “Je ne suis pas sûr que les locataires du futur édifice, qui comptera certainement bon nombre de notables de la ville, accepteront longtemps ce genre de comportements“, confesse Vincent. En effet, la question mérite d’être posée.
Merci à cathyB