Début 2015, la Française Sophie Kasiki est partie à Raqqa en Syrie, pour travailler dans un hôpital. Elle y découvre en fait le mépris des femmes étrangères venues faire le djihad, envers les Syriennes et la banalisation des exactions réalisées par Daech. […]
“J’ai très vite eu envie de partir, écœurée par les comportements que j’ai pu voir des femmes occidentales ou de pays arabo-musulmans, venues là pour soigner (des gynécologues, des infirmières…) ”
“Du mépris, du rejet, de la moquerie. Le côté très communautaire, elles restaient très souvent entre elles. C’étaient un peu « les élues », supérieures, venues de l’étranger pour reconstruire ce pays en dérive. Elles considéraient les Syriens comme des sous-hommes et de mauvais musulmans.”
“Il y avait des Anglaises, des Australiennes, des Asiatiques (Philippines), des Égyptiennes, des Saoudiennes, des Tunisiennes, des Turques…” […]
France Inter
Merci à cathyB