Un accord sur la question de l’accueil des réfugiés a été trouvé lors du sommet Europe-Turquie : tous les migrants arrivés en Grèce à partir de dimanche seront renvoyés vers la Turquie. En échange, le pays voit son aide financière portée à 6 milliards d’euros et redore son blason sur la scène internationale.
Mais selon la politologue Catherine Wihtol de Wenden, la Turquie ne sera jamais une terre d’avenir pour les migrants : “La plupart de ces gens n’auront aucun statut, aucune possibilité d’avoir l’asile, ni le droit de travailler”. Ankara n’a jamais ratifié l’élargissement de la Convention de Genève. Selon le droit turc, le statut de réfugié est réservé aux seuls Européens.