«Voilà où je vis…», annonce Pascal dans une brusque expiration sifflante. Il désigne la carcasse d’un 4×4 couleur vert olive qui trône près du Paillon.
Des trous béants meurtrissent les pneus, les rétroviseurs ont été arrachés en partie et une couverture déchirée et noircie recouvre le toit fendu de toute part… «Ça fait trois ans que je dors là-dedans», relate le quadragénaire, la voix tremblotante.
Ses lèvres ébauchent un rire avorté. «J’ai honte d’en être arrivé là et j’aimerais enfin avoir un logement décent…», lâche-t-il sous sa casquette blanche qui couvre son visage tuméfié par les années de galère. Las de cette situation, il nous a sollicités – avec quelques riverains – pour parler de son quotidien.
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Merci à bitume8