Le fief du groupe État islamique a été visé par une série de frappes aériennes vendredi et samedi. Deux ONG syriennes accusent la Russie d’être responsable de ces massacres.
Raqqa sous un déluge de bombes. La capitale autoproclamée du groupe État islamique a été la cible de plusieurs attaques aériennes meurtrières ces vendredi et samedi. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), ce sont 55 civils, dont treize enfants, qui ont perdu la vie. Le réseau Raqqa is being slaughtered silently (“Raqqa se fait massacrer en silence”, RBSS) annonce, dans un communiqué publié sur son site, un bilan encore plus lourd (63 civils morts, près de 90 blessés). Et provisoire :
Le secteur médical de Raqqa est paralysé et doit compter sur les hôpitaux privés, qui ont une capacité d’accueil des blessés limitée. (…) À cela s’ajoute l’impossibilité de transporter les blessés en dehors de Raqqa.
(…) Itélé